Note de Remerciement de Jean Jackson Michel

Note de remerciement

 

28 Septembre 2018

  • Cite-Arcahaie d’abord

Mardi dernier, 25 septembre 2018, les portes du Pénitencier national s’ouvrirent de l’intérieur. Et j’ai suivi à l’inverse, la tête haute, le parcours qu’on m’avait forcé à suivre, 17 mois plus tôt, à cause de mes convictions politiques, de mon combat contre l’arbitraire. L’enquête ayant abouti, comme de fait, à un non-lieu.

Au vu des traitements inhumains subis, tout porte à croire que le plan était que je ne sorte pas vivant, mais c’était sans compter avec l’inlassable persévérance des gens tels que vous qui ont su briser les liens de la méchanceté gratuite.

J’adresse donc mes remerciements

  • à ma famille pour sa foi inébranlable en mon innocence, aux églises en général pour leurs ferventes requêtes et prières ; à toutes les catégories sociales des différentes sections communales ; à Cherony Saint-Aimé, mon frère et cousin ; à l’infatigable Sauvenel ; à tous les inconnus qui ont œuvré dans l’ombre
  • Aux membres du groupe résistance pour leurs efforts répétés, au député Pierre Féquière Julien ; à mes anciens compétiteurs dont Ireste Joseph pour son soutien à ma famille.
  • À mon ami et frère Jean Willer Marius pour sa plume expéditive, à ce cousin anonyme pour son érudition et ses connexions diplomatiques tentaculaires.
  • Aux membres des coordinations régionale et nationale d’AAA.
  • À tous ceux qui préfèrent rester dans l’anonymat et qui sauront se reconnaître en lisant entre les lignes. Au RNDDH.
  • Aux journalistes et médias qui ont cru en mon innocence.
  • À Me Branchedor et à ses collègues-avocats qui ont su procéder par le droit et par la loi ; à Me Fevry, et à ses amis frères et pasteurs.

Je veux rendre disponible aussi, le pardon patriotique, à tous ceux qui se sont fait à tort, mes ennemis. Je leur tends le rameau d’olivier, et leur propose de mettre l’Arcahaie en avant, d’abord, tout en les promettant, pour le bien de la cité, de leur serrer à nouveau la main, s’ils acceptent de desserrer le poing et d’enterrer la hache de guerre cet instrument improductif.

À tous ceux qui voient en moi et me surnomment déjà le nouveau « Mandela », je leur rappelle respectueusement ceci : le bandeau des martyrs n’est pas pour tous les fronts.

Vive Arcahaie, le combat ne fait que commencer !

Jean Jackson Michel

  • Cite-Arcahaie d’abord
  • 28 Septembre 2018